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La situation exceptionnelle induite par la guerre a incité la Banque de France à participer au financement des déficits par le biais de la création monétaire. Cela s’est principalement traduit par une augmentation des avances directes de la Banque de France. La Banque centrale a pu, grâce à une révision de la convention qui la liait au Trésor, prêter de l’argent nouvellement créé sur le court et le moyen terme.
Ces avances dépassent les 16 milliards de francs à la fin de la guerre. Elles entraînent un gonflement de la masse monétaire tel que l’agrégat M2 passe de 15 milliards de francs avant la guerre à près de 46 milliards en 1918. Le niveau général des prix suit cette évolution. Le montant de ces créances comparé aux réserves d’or empêche le retour à la parité-or après la guerre.

réf : BIEUFRCC 0101

FRANCE billet Trésorerie aux Armées, 50 Centimes – émission 1919 série S

4,90 

Disponibilité : En stock

Pays

France

Date

1919

Valeur faciale

50 Centimes

Réference d'ouvrage

Fay# VF.02

Taille

100 X 63 mm

Matiére

Papier avec filigrane abeille

État de conservation

Voir le thème

Description

Billet Trésorerie aux Armées 50 centimes émission de 1919.

RECTO
TRESORERIE AVX ARMEES
CINQUANTE CENTIMES
Le Payeur Général aux Armées, (+ signature).

VERSO
REPVBLIQVE FRANÇAISE
Le
remboursement de
ce Billet dont
la contre-valeur est
déposée à la
Banque de France
devra être
demandé avant
l’expiration de la
4e année qui suivra
la cessation des
hostilités.
Ce
Billet est
remboursable aux
caisses des payeurs
des Armées
Française et Alliées
et à toutes les
caisses publiques,
dans la zone
délimitée pour
sa
circulation.

Commentaire

Billet en état B, avec plusieurs plis, traces de comptage et du temps, Billet ayant beacoup circulé. Série S.
Les photographies et visuels du billet de banque présentées sont à caractère contractuel.
La situation exceptionnelle induite par la guerre a incité la Banque de France à participer au financement des déficits par le biais de la création monétaire. Cela s’est principalement traduit par une augmentation des avances directes de la Banque de France. La Banque centrale a pu, grâce à une révision de la convention qui la liait au Trésor, prêter de l’argent nouvellement créé sur le court et le moyen terme.
Ces avances dépassent les 16 milliards de francs à la fin de la guerre. Elles entraînent un gonflement de la masse monétaire tel que l’agrégat M2 passe de 15 milliards de francs avant la guerre à près de 46 milliards en 1918. Le niveau général des prix suit cette évolution. Le montant de ces créances comparé aux réserves d’or empêche le retour à la parité-or après la guerre.

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